La relation de Perséphone avec Hadès est devenue publique et la tempête médiatique qui en résulte perturbe sa vie normale et menace de l'exposer en tant que déesse du printemps. Pour s'ajouter à ses ennuis, tout le monde semble désireux d'éloigner Perséphone du Dieu des morts en exposant son passé infernal.
Les choses ne font qu'empirer lorsqu'une horrible tragédie laisse le coeur de Perséphone en ruine et Hadès refuse de l'aider. Désespérée, elle prend les choses en main et conclut des accords qui ont de graves conséquences.
Confrontée à un côté d'Hadès qu'elle n'a jamais connu et à une perte écrasante, Perséphone se demande si elle peut vraiment devenir la reine d'Hadès.
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Autant j’avais plutôt apprécié ma lecture du 1er tome, autant je suis quelque peu mitigée pour celle du second roman. Non pas que j’ai détesté cette expérience. Globalement, j’ai trouvé ce tome 2 intéressant, mais c’est clairement ce que j’appelle une histoire de « transition ». Mis à part un élément central important, il ne se passe pas grand-chose et tout aurait pu tenir sur une dizaine de pages si Persephone avait fait preuve d’un minimum d’écoute… Et de jugeote…
Si je retire Persephone de l’équation (oui, je sais, c’est un peu bête vu que son prénom est dans le titre), l’histoire et l’univers reste intéressant et s’enrichit au fil des pages. J’ai bien apprécié de voir les mythes sur Apollon modernisés, j’ai beaucoup aimé la façon dont la mort à été traitée et j’ai trouvé intéressant de découvrir de nouveaux mythes et personnages. En revanche, je n’ai compris l’intérêt de la présence de Pirithoos et de son intrigue que j’ai trouvé, somme toute, inutile… Il n’y a malheureusement pas grand chose à dire de plus sur l’histoire, car elle se concentre principalement sur le personnage de Persephone.
Les scènes intimes m’ont encore plus fait grincer des dents que le tome 1 avec son vocabulaire toujours aussi vulgaire, brisant le côté romantique de l’instant. Vraiment, je ne comprendrai jamais ce besoin d’utiliser un tel vocabulaire alors qu’il existe tellement de belle manière d’en parler… Enfin, je ne suis clairement pas la cible, aussi ai-je lu ces passages en diagonale.
Pourquoi faire ça ?
Commençons par les personnages secondaires. En plus de retrouver certains que j’affectionnais particulièrement, comme Hermès, Lexa, Sybill ou encore Hécate, nous en découvrons de nouveaux personnages comme Zofie que j’aimerais connaître un peu plus, Leucé qui m’a beaucoup touchée et Apollon qui s’avère bien plus complexe qu’il n’y paraît. D’autres ont malheureusement baissé dans mon estime… Mais je ne pense pas que nous les reverrons.
Persephone m’a… Clairement bien énervé et son relent de moralité à la toute fin du roman n’a pas rattrapé toutes les absurdités commises lors de ce tome. Alors, ok, elle doit faire des erreurs pour apprendre mais, il y a des limites à la bêtise, non ? Son entourage la prévient, à plusieurs reprise, de ne pas faire telle et telle chose, madame le fait quand même parce qu’elle est en colère ou frustrée ou toute autre émotion de ce genre, pour finalement se plaindre de recevoir les conséquences en pleine tête… Alors, une fois, pourquoi pas, après tout, elle a été enfermée des années par sa mère, mais tout le roman est construit par ce schéma ! C’est simple, je l’ai trouvé insupportable. J’espère réellement qu’elle se reprendra dans la suite, car je ne tiendrai pas un roman de plus comme cela.
Hadès, en revanche, est de plus en plus intéressant. Même si l’on découvre des facettes de lui qui en feraient fuir plus d’une, le Dieu des Enfers très attachant. Le pauvre s’en prend plein la tête par Persephone, se fait insulter, trahir, blesser… Mais il lui pardonne toujours. Tente de lui expliquer, de devenir celui qu’elle veut qu’il soit. Pendant que, de son côté, il l’encourage à être elle-même. Vraiment, il est adorable, romantique (malgré le vocabulaire employé…), respectueux, tendre… Et surtout, d’une patiente à toute épreuve ! J’ai beaucoup aimé le fait qu’il ait aussi des failles, des incertitudes et des blessures. Clairement, si je continue cette saga, c’est en grande partie grâce à ce personnage que je trouve extrêmement bien écrit. J’aimerais que Persephone suive son exemple… à voir dans la suite !
J’espère une véritable transformation.
Pour conclure, je ne dirais pas que j’ai détesté ce tome, mais que je l’ai bien moins apprécié que le premier. Persephone est insupportable. Le roman porte bien son nom, car la déesse du printemps à ruiné mon plaisir. Heureusement qu’Hadès et les autres personnages relèvent le niveau. Néanmoins, j’apprécie toujours l’univers et je suis curieuse de voir comment tout cela va se terminer et, toujours, quels mythes seront réinterprétés.
Une petite coupure s’impose tout de même.
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