mercredi 24 avril 2024

Une fille atypique

Une fille atypique - Série de 12 tomes terminées au Japon - En cours en France

Seijin Gesui est un jeune mangaka amateur. Il partage son temps entre l'écriture et le dessin de ses œuvres, et son petit boulot de livreur de journaux. De nature introvertie, ses journées se suivent et se ressemblent jusqu'à la visite d'une fan du nom de Megumi Saitô. Subjuguée par l'un de ses mangas disponibles sur internet, elle tenait à faire sa rencontre. L'histoire serait simple s'il ne s'agissait que d'une simple groupie, mais Seijin découvre rapidement que vivre est un combat de tous les jours pour Megumi...


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J’ai découvert ce mangas suite à un post sur un groupe facebook de personnes autistes. Après la lecture du premier tome, j’étais dubitative. Mais, en lisant la suite, j’ai finalement trouvé ce mangas vraiment bon et reflétant à merveille la vie des personnes neuroatypiques… et pas seulement les personnes autistes !

Oubliez les surdoués comptant les cartes en un clin d’œil ou encore qui gardent en mémoire la moindre information, ici, on vous parle de TSA (trouble du spectre autistique) du quotidien, sans syndrome du savant comme dans Rainman ou The good doctor.

Cela fait un bien fou !


Le mangas nous raconte l’histoire de Seijin Gesui (Taku), jeune mangaka amateur qui voit sa vie chambouler par l’arrivée de Megumi, une jeune fan autiste. L’histoire se concentre sur ces deux personnages et leur évolution, mais autour d’eux gravitent d’autres personnes, neurotypiques, ou non, qui apporteront plus de corps à ce récit.

La narration se fait à travers le regard du héros, qui a tendance à tout décortiquer pour mieux comprendre et appréhender les situations à venir. Le tout est ponctué par des textes explicatifs sur l’autisme, mais également sur d’autres troubles, faisant le parallèle entre les réactions de Megumi, l’adaptation de Seijin et la réalité des autistes, au Japon, mais également en France.

Aussi, ce n’est pas simplement une petite histoire qui nous est raconté, c’est presque un docu-fiction sur le monde de l’autisme qui nous fait voir, ENFIN, la réalité de ce handicap. Tout n’est pas tout rose, tout ne se règle pas d’un claquement de doigts ou d’une caresse dans le dos. Il faut du temps, de la persévérance, des compromis… Vivre avec une personne autiste, ce n’est pas évident !

Et ce n’est pas mon mari qui va me contredire haha !


Seijin est un personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît. D’abord assez insipide, ne montrant que peu d’émotions, on apprend finalement à le connaître et l’on s’aperçoit qu’il y a quelque chose, chez lui, qui dénote du reste des gens. Je ne peux pas en dire beaucoup plus, j’aimerais vous laisser le découvrir, mais je le trouve de plus en plus intéressant et touchant au fil des pages.

Mégumi peut paraître, en premier lieu, assez antipathique. Froide avec des excès de violence, elle ne mâche pas ses mots et semble sans gêne. Pourtant, en apprenant à la connaître, elle et son passif, on se rend bien vite compte que tout a une logique, tout est explicable. C’est un personnage en réalité très touchante et je la trouve, personnellement, adorable.

En tant que personne autiste, je me suis retrouvée un peu dans chacun d’eux, par la façon de tout intellectualiser et prévoir de Seijin ou encore par la naïveté, le côté premier degré et la fragilité de Mégumi mais également dans d’autres personnages atteints de TSA que l’on rencontre par la suite.

Leur dynamique est plus que réussie. Chacun d’eux évoluant grâce à l’autre, apprenant à faire des compromis, à gérer les crises, à comprendre l’autre, tout simplement. C’est une relation vraiment bien écrite que je suis curieuse de voir évoluer.

Le bisouuuuuus 💗


Les dessins sont assez simples, mais extrêmement expressifs. Les décors se font rares, encore une fois pour laisser place aux personnages car, après tout, ce sont eux le plus important. Ils nous aident à nous placer dans l’histoire sans pour autant devenir trop envahissants. C’est simple, certes, mais c’est réussi.

On entend souvent la phrase : « Il y a autant d’autismes que d’autistes ». C’est tellement vrai et parfaitement représenté dans ce manga. Vraiment, c’est un gros coup de cœur que je conseille à tout le monde, TSA ou non. Car, si vous êtes concerné, vous vous sentirez moins seul et peut-être même que vous en apprendrez un peu plus sur vous. Si vous êtes neurotypique (comprenez sans dysfonctionnement neurologique), alors cette histoire vous permettra de mieux comprendre ce monde si particulier, à travers un récit touchant.

Sur ce… il est 16h passée alors…😉


Gifs = Kaamelott ; Anastasia ; Raiponce Disney


mardi 13 février 2024

The Ancient Magus Bride

The Ancient Magus Bride – Série en cours


Chisé Hatori a 15 ans. Elle n’a ni famille, ni talent particulier, ni aucun espoir dans la vie. Un jour, elle est vendue à un sorcier, un non-humain dont l’existence remonte à la nuit des temps... Il la prend sous son aile pour faire d’elle sa disciple et lui annonce qu’à terme, elle deviendra son épouse. Alors, les aiguilles qui semblaient à tout jamais figées dans son cœur se mettent à tourner de nouveau, petit à petit...


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Oubliez les neketsu* à la Dragon Ball, One piece ou Naruto. Dans ce shonen* d’un nouveau genre, le lecteur voyage à travers le monde et croise des dragons, des fées et autres créatures des folklores européens. Ce manga est un véritable voyage initiatique où le contemplatif et la poésie l’emportent sur les combats à répétition, même si nous avons droit à quelques batailles.
Yamazaki Kore, jongle entre moment d’accalmie et d’action, ponctuant le tout avec un peu d’humour parfaitement dosé.
C’est un conte merveilleux et parfois sombre qui, au fil des tomes, se construira sous nos yeux, mélangeant mythologie et folklore dans des décors toujours plus somptueux.
Laissez-vous guider.

Orpheline de 15 ans totalement las de sa courte vie, Chise accepte d’être vendue sur un marché d’esclaves. Son acquéreur, Elias Ainsworth est un sorcier non-humain à l’existence millénaire et au physique plus qu’étrange. Il l’achète afin de la prendre comme apprentie et, à terme, comme épouse. Grâce à son étrange mentor, Chise apprendra la sorcellerie, explorera le monde mais également, sa véritable nature et trouvera un but son existence.
Vous l’aurez compris, l’histoire tourne principalement autour de ces deux personnages. Cela aurait pu rendre ce mangas assez pauvre mais c’est tout le contraire ! Car autour de Chise et Elias gravitent toute une ribambelle de personnages et de créatures qui ont autant d’histoires à raconter et de lieux à observer. L’univers, très largement inspiré du monde celte (mais pas que ! ), est tout aussi riche et nous allons de découverte en découvertes, à travers le point de vue de Chise qui est autant novice que nous.
Pourtant, certaines « choses » ne devraient pas être vues…

Chise est une adolescente pessimiste, souhaitant être utile à quelqu’un, au moins une fois dans sa vie, avant d’y mettre fin. Ce qui la poussera à accepter d’être vendue. Elle déteste sa faculté à voir le monde occulte car cela lui a « porté malheur » toute sa vie.
Elias, lui, aime la vie, voit ses merveilles et ne s’en lasse jamais. Il se montre souvent plus naïf que Chise malgré ses centaines d’années de plus. C’est parfois un professeur sévère mais juste, parfois un enfant innocent posant des tas de questions et… parfois… Autre chose de plus sombre.
D’autres personnages secondaires viennent s’ajouter à ce duo pour le moins atypique et tous ont leur importance et un rôle à jouer dans cette histoire, que ce soit dès le départ (comme Perle et Ruth) ou plus tard.
Malgré tout, l’histoire étant principalement du point de vue de Chise, ce sera surtout elle et Elias qui seront mis en avant. Et ce n’est pas pour me déplaire ! Car leur duo est totalement complémentaire. Ils grandissent l’un avec l’autre, se dévoilent petit à petit… C’est un plaisir de les voir évoluer, que ce soit individuellement ou ensemble.
Et ils sont tellement mignon tous les deux 💖

Les traits fluctuent entre douceur bienveillante et ténèbres inquiétantes. Encore une fois le contemplatif est au centre de ce manga faisant voyager le lecteur dans des forêts, des montagnes, ou encore, de majestueuses villes. Les phases de dialogue oublient un peu les décors pour se focaliser sur les personnages mais, toujours en utilisant des angles de vue originaux.
En résumé, vous l’aurez compris, ce mangas est un gros coup de cœur pour moi et son animé est une excellente adaptation qui ne fait que sublimer l’œuvre originelle. Si vous n’aimez pas trop lire, je vous le conseille tout autant que la version papier.

Lumières et ténèbres, les deux facettes de la magie.

Gifs = The Ancient Magus Bride – saison 1


*Manga mettant en scène des héros défendant par le combat ou la compétition des valeurs traditionnelles telles que le courage, l'amitié et le dépassement de soi. Sous genre du shonen.

*Manga pour « jeune garçon »

lundi 12 février 2024

Une histoire de Dragon - tome 1 et 2

 

1. Piti-Crok veut grandir trop vite !

Que peut-il arriver à un petit dragon qui veut grandir trop vite !? Peut-être que cette histoire t'inspirera et t'aidera à trouver la réponse.

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2. Piti-Crok contre les Miam's !

Lorsque son village est attaqué par les Miam's, Newton décide de s'enfuir. Sur son chemin, il fera la rencontre de Piti-Crok qui l'aidera à combattre les créatures.
Embarquez dans cette aventure colorée et pleine de rebondissements, qui saura ravir les petits et les grands.


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Cela faisait un moment que ces petits livres me faisaient de l’œil. J’adore le travail de l’illustrateur, ThibaultColon de Franciosi et je voulais le croiser en salon pour avoir une dédicace en plus de mon achat (tant qu’à faire, huhu). Et, le 11 Février, ce fut l’occasion !

Mon désir d’enfants n’allant qu’en grandissant, mon choix s’est donc porté sur ses deux livres jeunesse (Sa BD Nightmare viendra plus tard dans ma bibliothèque).

C’est partit !


J’ai adoré ce premier tome, en collaboration avec Nelly Chrestia-cabané, qui nous raconte donc l’histoire de Piti-Crok, jeune dragon impatient de cracher le feu comme les grands. Son déroulement m’a beaucoup fait penser aux JRPG que j’affectionne tant, avec ces ruines mystérieuses qui emmènent Piti-Crok de lieux en lieux afin d’accomplir sa quête. Le tout est narré avec un mélange de livre pour enfant basique ET de bande-dessinée (oui, les deux se mélangent parfaitement !). Les illustrations fourmillent de petits détails et de personnages qui interagissent avec Piti-Crok ou entre eux, rendant le tout très vivant.

Cerise sur le gâteau, les dernière pages sont consacrées à quelques jeux que les enfants adoreront et, surtout, aux planches de recherches de Thibault Colon de Franciosi !

Et ça vaut le coup d’ œil !


Le deuxième tome, réalisé avec Johanna Zaïre, s’éloigne de la quête initiatique. Afin de combattre un danger terrifiant, Piti-Crok s’alliera avec deux autres personnages aussi mignons que lui. Ils voyageront à travers un monde plein de références aux contes mais aussi à la pop culture (et aux années 90) que j’ai pris beaucoup de plaisir à reconnaître (Il y a d’ailleurs un petit quizz à la fin hihi). En plus de nos trois jeunes héros et héroïnes, nous rencontrerons d’autres personnages, drôles/attachants/charismatiques, qui les aideront dans leur voyage afin de triompher des affreux miam’s… Dont des dinosaures (et ptérosaures) ! Ce qui a suffi pour que je crie de joie devant mon petit livre pour enfant hahaha.

Comme pour le premier tome, il y a, à la fin, des petits jeux, pour les petits, mais aussi pour les grands cette fois-ci, en plus des planches de recherche de Thibault Colon de Franciosi.

Il faut absolument qu’ils gardent cette composition pour la suite !

Parce qu’il faut une suite !


Je ne saurais que vous conseiller ces deux petits livres, que vous ayez des enfants ou non. Ne serait-ce que pour les illustrations magnifiques ! Je suis très contente de les avoir dans ma bibliothèque. Malgré mes trente années révolues, j’ai pris beaucoup de plaisir à les lire et j’attends la suite avec impatience.

Je réclame plus de dragon mignon !


Gifs = Dragon ; Cœur de dragon ; Spyro ; Le prince dragon


jeudi 23 novembre 2023

Jurassic Park - Tome 1

 


Qu'est-ce qu'un dinosaure ? C'est une question que le Dr Bobbie Carter, ancienne interne de l'hôpital de Chicago, n'aurait jamais imaginé devoir se poser. Et pourtant, quand on lui amène, dans sa modeste clinique du Costa Rica, un homme couvert d'atroces blessures, et qu'elle recueille ses dernières paroles juste avant qu'il ne meure, ses certitudes basculent.

Que se passe-t-il réellement sur cette île perdue du Pacifique, sur laquelle on devine des êtres terrifiants ? Et qui sont ceux qui ont donné la vie à ces créatures monstrueuses ? Le Dr Carter pensait passer quelques mois tranquilles au bord de l'océan, elle ne savait pas qu'elle était aux portes de l'enfer. Mike Bowman, sa femme Ellen, leur fille Tina devaient également l'apprendre. Très vite. Trop vite...

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Ah ! Jurassic Park ! C’est juste l’un de mes films préférés ! Et pas seulement parce qu’il y a des dinosaures (même si ça joue haha !) mais aussi pour tout l’aspect philosophique qu’il y a derrière. La place de l’homme dans la nature, les avancées technologiques et scientifiques et ce que nous pouvons, ou non, nous permettre, etc. Ce n’est pas qu’un film de gros monstres à dents tranchantes, c’est plus que cela, et lorsque j’avais appris qu’il était tiré d’un livre, j’ai toujours eu envie de m’y pencher. C’est enfin chose faite ! Et je ne suis absolument pas déçue du voyage ! En fait, j’ai mis énormément de temps à le lire parce que je ne voulais pas que cela se termine !

Merci John !


Même si le fil conducteur est le même, l’histoire du roman est tout de même bien différente de celle du film. Et c’est tant mieux ! Le roman nous offre une expérience bien plus horrifique, là où le film nous offrait plus d’héroïsme de la part de tous les personnages, et pas seulement Grant. Forcément, il y a également bien plus de détails dans le roman et des évènements inédits comme le nid des raptors. Mais tout cela ne rend l’histoire que plus intéressante encore ! Le début se veut lent, mettant en place doucement la menace qui arrive. Puis vient l’émerveillement du parc, qui est tout de même moins prononcé que dans le film, puis l’horreur, les morts, les dysfonctionnements, etc. Bref, l’histoire, la tension, se fait vraiment graduellement, nous tenant en haleine de début à la fin. Vraiment, même en connaissant le film par cœur, je ne me suis pas ennuyé une seule fois. Et ce malgré les éléments scientifiques, informatiques et philosophiques qui s’ajoutent encore. Notons d’ailleurs que le roman a été écrit en 1990 donc il comporte des informations paléontologiques maintenant obsolètes. Néanmoins, pour l’époque, il était plutôt avant-gardiste.

Et il y a encore plus de dinosaures !


Il y a une multitude de personnages secondaires, aussi, je ne me concentrerai que sur ceux que nous connaissons déjà du film (et puis, ce sera plus simple pour tout le monde.)

Tout d’abord, Alan Grant, qui est LE héros du roman, clairement. Il occupe une place bien plus importante que dans le film car plus de la moitié du livre lui est consacré, à lui et aux enfants. Il est bien plus téméraire que dans le film, n’hésitant pas à prendre des risques quand cela est nécessaire. (et il aime les enfants ! ) Même si sa nature profonde ne change pas vraiment du film.

Ellie Sattler est un peu plus effacée que dans le film, et j’ai trouvé cela dommage. Par exemple, ce n’est pas elle qui rétablit le courant mais Grant. Elle est tout de même montrée comme une femme forte et courageuse qui n’hésite pas à affronter le danger pour aider les autres. Je préfère néanmoins sa version cinématographique.

Timmy est… incroyablement badass !!!! Il n’a plus rien à voir avec le petit garçon apeuré du film. Il est courageux, très intelligent et sort souvent sa sœur des problèmes. D’ailleurs, il est aussi l’aîné.

Lex est donc la plus petite des deux… et je dois avouer que je l’ai trouvé parfois adorable, parfois insupportable, mais il faut mettre ça sur son jeune âge et, pour sa version littéraire, honnêtement, il n’y a pas grand-chose de plus à dire.

J’ai trouvé que le Donald Gennaro (l’avocat) du film était en fait un mélange de deux personnages du roman : l’avocat et le responsable marketing. Ces deux personnages sont lâches, certes, mais ont également une part de courage. Ils ne sont pas aussi manichéens que dans le film et j’ai trouvé cela très appréciable.

Dennis Nedry, Robert Muldoon et Ray Arnold (John dans le roman) ne changent pas vraiment du film au roman en réalité, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose.

Henry Wu, en revanche, change pas mal, dans le sens où il semble se rendre compte des conséquences de ses actes. Ce qui est appréciable vu que, dans les films, il ne s’en rend compte que dans le dernier jurassic world !

John Hammond est certainement celui qui change le plus d’un média à l’autre. Il passe de gentil vieux bonhomme un peu naïf à un pur égoïste, égocentrique, vivant en dehors des réalités et n’ayant aucun scrupule quant aux conséquences de ses actes. Vraiment, je l’adore dans le film mais je l’ai détesté dans le roman !

J’en viens à mon chouchou, autant dans le film que dans le roman. Ian Malcolm est le personnage le plus drôle, le plus impertinent et le plus réaliste de tous. Il sait ce qu’il va se passer dès le départ et ses monologues sont tous plus incroyables les uns que les autres. Vous l’avez aimé dans le film ? Vous allez l’adorer dans le roman !

Même alité, il a une verve acerbe


En conclusion, je dirais que les deux médias se valent, même si le roman est bien plus complet que le film (ce qui est normal). Les deux offrent une expérience bien différente que j’ai totalement appréciée. Il n’y a pas à dire, que ce soit en film ou en roman, Jurassic Park est un véritable monument de la culture qu’il vous faut avoir lu/vu au moins une fois dans votre vie (tout en gardant un certain recul sur les vérités paléontologiques qui évoluent avec le temps).

Les dinosaures ont disparu, mais Michael Crichton leur a redonné vie.


Gifs = Jurassic park 1



mardi 6 juin 2023

Shadow and bone, la saga Grisha - Tome 3



MANIPULATION. PARJURE. TRAQUE.

Un royaume au bord du chaos.
Un tyran sur un trône d'ombre.
Une sainte sans pouvoirs.
Sans alliés. Sans armée.
Le combat final de la lumière contre les ténèbres.

AMOUR. LOYAUTÉ. DÉLIVRANCE.

Le salut de Ravka mérite-t-il tous les sacrifices ?
Seule l'Invocatrice de lumière en décidera.

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Quelle mauvaise idée j’ai eu de regarder la saison 2 avant de commencer le tome 3 ! Innocemment, je me suis dit « une saison = un livre »… et bien non ! La saison 2 est en fait un résumé très mal fait des deux derniers tomes ! Autant dire que je n’ai pas commencé ce 3ème volet sous les meilleurs auspices… j’avais toutes les révélations sans le cheminement et avec une fin… horrible !

Et Alina, plus insupportable que jamais...


Fort heureusement, les livres prennent le temps de plus poser les choses et, en 2 tomes, il se passe bien plus de choses, sans compter une fin que j’ai bien plus appréciée !

Ce 3ème livre s’ouvre sur une Alina épuisée et ayant perdu ses pouvoirs. Isolée de ses proches par l’Apparat, elle va devoir reprendre des forces malgré le manque de soleil dans sa prison souterraine afin de pouvoir se confronter au Darkling pour la dernière fois.

À la recherche du troisième catalyseur mais également prêt à en découdre, Alina et ses compagnons vont jongler entre moments de calme et batailles sanglantes. Personne ne sera épargné, pas même nos héros et je les ai suivis avec grand plaisir mais aussi avec appréhension. Le livre diffère tellement de la série que je me suis demandé tout du long ce qu’il allait bien pouvoir se passer ou comment les personnages allaient sortir de telle ou telle situation.

Et que dire de ce finale ? C’est simple, j’ai détesté celui de la série et j’ai adoré celui des livres. J’aurais aimé en voir plus, notamment concernant Nicolai et Genya mais j’ai néanmoins beaucoup apprécié ce petit épilogue.

Mais chut ! Pas de spoil !


Alina n’est pas plus avancée après sa défaite contre le Darkling. Néanmoins, elle commence à comprendre son rôle et à accepter son destin. J’ai beaucoup apprécié son évolution au cours de ce tome.

Mal me redonne confiance dans ce tome. Il a trouvé sa place, accepte son rôle et reste ferme face à une Alina perdue. Il ne l’abandonne plus, ne cède plus à ses pulsions et devient même très touchant.

J’ai également beaucoup apprécié le rapprochement des personnages, et surtout d’Alina, Genya, Zoya et Nadia. Toutes les quatre deviennent de véritables sœurs d’armes, des amies, qui se soutiennent malgré leurs différences et qui s’acceptent telles qu’elles sont. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé Zoya que je ne pouvais pas supporter dans le premier tome !

Nicolai est un personnage que je n’aurai pas cru apprécier autant. On en découvre plus sur lui dans ce tome, y compris sa force et son abnégation pour son royaume. Il serait prêt à tout pour Ravka et son peuple et j’ai mieux compris ici le fait qu’Alina lui répète sans arrêt qu’il ferait un bon roi.

Tamar et Tolya son plus en retrait ici, ce que j’ai trouvé dommage. Néanmoins ils restent importants et l’histoire ne serait pas la même sans eux.

Viennent ensuite de nouveaux personnages plus ou moins oubliables et d’autres, peu présents mais très touchants, à l’instar du jeune Misha.

Dommage de l’avoir retiré de la série…


C’était une belle trilogie, bien meilleure que la série de netflix, qui pourtant commençait bien. Elle ne m’aura pas transcendée comme d’autre saga littéraire, mais j’ai passé un bon moment. L’univers est intéressant, les personnages plus humains et moins invincibles que dans d’autres histoires et je découvrirai avec plaisir le spin off six of crow.

Mais d’abord une petite pause.


Gifs = Shadow and bone (Grisha) netflix



dimanche 21 mai 2023

Shadow and bone, la saga Grisha - Tome 2

 


DÉVOTION. REMORDS. MARTYR.


Un pays déchiré par la guerre civile.
Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs.
Un corsaire flamboyant et mystérieux.
Un soldat renégat, en proie aux doutes.
Une menace grandissante. Un danger imminent.

RÉSISTANCE. POUVOIR. SACRIFICE.

Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’y perdre sa lumière.

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J’ai choisi de ne pas regarder la saison 2 avant d’écrire cette chronique pour ne pas me laisser influencer, et j’ai bien fait ! Sans le spectacle haletant proposé par Netflix, cette lecture fut légèrement plus… ennuyeuse. Non pas que l’histoire ne m’intéresse pas, bien au contraire ! Mais force est de constater que l’univers de Grisha est bien fade sans Kaz, Jesper et Inej.

Les meilleurs 💗


Toujours dans cette ambiance de fantasy russe, nous continuons à suivre Alina. Convaincue que le Darkling a péri, elle s’enfuit de l’autre côté de la mer afin de vivre des jours paisibles aux côtés de Mal. Mais il ne faudra pas longtemps pour que les ennuis ne les rattrapent, sous les traits d’un charmant mais rusé capitaine pirate.

Ce récit se décompose en 3 phases, selon moi.

La première où l’on suit Alina et Mal dans leur nouvelle vie et qui est pour le moins rafraîchissante malgré un final plein d’action. On y découvre l’évolution de leur relation mais aussi une Alina torturée par ce qu’elle a vécu dans le fold.

La seconde où nos héros se préparent à la guerre et qui est, non seulement longue, mais qui met en lumière tous les problèmes relationnels des personnages, héros et secondaires.

La troisième – et la dernière – est assez courte mais c’est certainement celle que j’ai préférée. Les masques tombent, l’action démarre et nous promet un tome 3 époustouflant !

Pour chasser les ténèbres !

Après les épreuves qu’elle a vécues, Alina est encore plus perdue qu’avant. Fuyant son destin, torturée par des visions du Darkling et des cauchemars du Fold, elle se referme sur elle-même, et se bat contre son pouvoir, sa nature, se noyant dans ses obligations jusqu’à s’oublier. Autant dire que nombre de ses choix et de ses pensées m’ont pour le moins bien énervé tout au long de ce tome, malgré tout, cela ne la rend que plus humaine, ce que j’ai apprécié.

J’avais beaucoup aimé l’évolution de Malyen dans le tome 1 mais, dans ce tome, c’est comme s’il régressait… Il m’a énormément déçu et j’attends de voir s’il sera un peu plus réfléchi dans le prochain volume.

Malgré tout ce qu’il a pu se passer, j’aime toujours autant Genya, si ce n’est plus. On ne la voit qu’au début et à la fin mais ses courtes apparitions suffisent à elle seule pour approfondir encore son personnage et la rendre plus intéressante encore. La petite nouvelle qui lui ai dédié à la fin du livre était une réelle bonne surprise !

Zoya, la Grisha du tome 1, est toujours aussi détestable mais elle prend peu à peu en profondeur et deviendra, j’en suis convaincue, importante pour la suite.

Je passe volontairement sur le Darkling, laissé pour mort dans le Fold, mais ses apparitions récurrentes dans les visions d’Alina ne feront que la perturbée encore plus.

Il faut dire qu’il est charismatique.

J’en viens aux nouveaux personnages de ce tome :

Le pirate Sturmhond, tout d’abord qui est pour le moins charmant malgré ses fourberies. Je l’ai beaucoup apprécié. Chacune de ses répliques fait mouche, quelles soient ironiques, cyniques ou même sincères (ce qui est rare, il faut l’avouer). Son apparition est des plus épiques et l’intrigue principale ne pourrait pas avancer sans son concours.

Viennent ensuite les jumeaux shu – Tamar et Tolya – que j’ai adoré du début à la fin ! Ils sont drôles, attachants, forts, courageux, avec des caractères bien trempés ! J’aurais aimé en voir plus sur eux, découvrir leur passé, leurs pensées, … Peut-être dans le tome 3 ?

En attendant, cette nouvelle équipe promet des passages épiques pour la suite !

J’adore leur dynamique !


J’ai eu plus de mal à lire ce tome à cause de quelques longueurs, néanmoins je suis convaincue que tout ceci était nécessaire pour la suite des évènements. l’univers est toujours aussi intéressant et j’ai hâte de découvrir la suite !

Avec une Genya badass ?


Gifs = Shadow and bone (Grisha) netflix



jeudi 2 février 2023

Fire emblem engage

 


Tous les 1 000 ans, des héros légendaires, les Emblèmes, octroient un pouvoir incroyable à celui ou celle qui aura réuni les 12 anneaux d'Emblèmes. L'heure de ce rituel approche, et Alear, le Dragon divin de la prophétie, s'éveille pour rassembler les anneaux et ramener la paix sur le continent.


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Vous n’imaginez pas à quel point j’attends chacun des Fire emblem. C’est une saga chère à mon cœur que j’ai découvert avec le tout premier sorti en France : Blazing sword sur GBA. Aussi, à l’annonce d’Engage, je me suis jetée sur le trailer et… j’ai vite déchanté devant les charadesign ! Malgré tout, je me suis accrochée et je l’ai précommandé. Après tout, la direction artistique d’Awakening et Fates ne m’avait pas beaucoup enchantée non plus. J’étais finalement passé outre car ces derniers étaient de très bons jeux, complets, avec une histoire et des personnages riches quoique plus légers que les opus précédents et un gameplay innovant la licence. Je me suis donc innocemment dit que l’apparence d’Engage comptait peu et que le reste du jeu allait certainement être une belle réussite !

Spoiler : Non !


Les musiques ne sont pas mauvaises en soi, il y en a même des magnifiques ! Le souci – et vous verrez que c’est assez récurent dans ce jeu – c’est que la plupart sont totalement hors sujet ! On passe de jolies balades, à des musiques épiques – ça, ok, tout va bien – et puis, d’un coup, on se retrouve avec quelque chose de moderne, qui aurait bien plus sa place dans Nier que dans un Fire emblem qui, je le rappelle, se passe dans un monde fantasy style médiéval, avec des châteaux, des dragons, des chevaliers pégases, des épéistes, etc. En revanche, j’ai beaucoup aimé l’opening du jeu, que ce soit sa version anglaise ou japonaise. Vous aurez d’ailleurs le choix entre la VO (en japonais) ou la VA (anglais), et je vous conseille grandement la VO ! Alors, oui, certaines voix (notamment féminines) sont insupportables de niaiseries mais, au moins, elles ne seront pas totalement hors sujet comme cela a été le cas pour la plupart des voix en VA.

Pour ce qui est des graphismes, ce n’est ni totalement moche, ni une franche réussite. On passe du « agréable à regarder » (attaques spéciales, magies, etc.) à du « potable » (herbes, expressions, mouvement des cheveux, etc.) sans jamais aller dans le très beau voir, l’époustouflant. Les cheveux et les capes se jouent de la gravité, les animations saccadent parfois (en combat par exemple) et, lors des cinématiques, vous vous retrouverez avec des mèches et des étoffes se passant à travers au moindre geste du personnage… Ça fait mal, surtout lorsque l’on voit ce dont ils sont capables dans les opus précédents sur Game Cube, Wii, 3DS et même… mobile !

Mon téléphone serait-il plus puissant qu’une switch ?

Pour ce qui est de l’histoire, ce n’est malheureusement pas une réussite. Nous sommes bien loin des batailles épiques de la saga. Même Awakening, qui était le Fire emblem le plus léger à ce niveau, reste bien au-dessus du scénario d’Engage. Le seul point positif que j’ai trouvé est le fait que, à l’instar des premiers opus, nous recrutons les personnages au fil du récit, parfois même grâce à des missions annexes.

Commençons par le début : la cinématique d’intro qui vous montre directement la grande bataille contre le méchant, accompagné des princes et princesses de chaque royaume. Ok, pourquoi pas, cela à déjà été fait. Sauf que, non ! En fait, cette bataille a eu lieu 1000 ans avant le début du jeu… avec les mêmes personnes qui composent votre équipe par la suite et ceci alors même que seul votre personnage est un dragon immortel ! Pourquoi ? Comment ? Même en ayant fini le jeu, je n’ai toujours aucune réponse à cette question… la mémoire de l’héroïne a-t-elle inconsciemment remplacé le visage de ses anciens compagnons par les nouveaux ? Ce n’est pas très gentils… Nous commençons donc avec une magnifique incohérence.

Il y a de bonnes idées et quelques rebondissements qui auraient pu rendre l’univers plus profond et très intéressant. Malheureusement, tout cela est totalement gommé par une ambiance trop « loli » (j’y reviendrai plus bas), des Deus Ex machina à base du « pouvoir de l’amitié » et une ambiance « club med » une fois de retour à la base. Un personnage est mort ? Un village a été détruit et ses habitants massacrés ? Allons faire des longueurs dans la piscine !

Même les rebondissements sont prévisibles au possible. Changement de camp sans aucune raison valable si ce n’est ce fameux « pouvoir de l’amitié », certains personnages qui rejoignent notre équipe juste parce que « ils passaient par là », sacrifice annulé encore une fois grâce aux liens d’amitié… Tout ceci est bien faible et beaucoup trop « bisounours » pour moi.

J’ajouterai à cela les moments se voulant « tragique » et qui sont, non seulement mal écrit, mais horriblement long ! Je me suis surprise à crier des « mais meurt bordel ! » devant mon écran. Tout ça, encore une fois, dédramatisé de retour à la base.

Passons à autre chose, faisons des flexions !


Je ne peux, évidemment, pas vous parler de tous les personnages un par un. Pour être honnête, il n’y a pas besoin de ça pour vous en parler car tous les personnages se ressemblent dans leur construction : Ils ont un trait de caractère, une passion, et ABSOLUMENT TOUT tourne autour de ça. Les soutiens, leurs réactions, leur gestuel, … Ils ont bien des histoires personnelles, parfois même tragique ! Mais tout cela n’est pas du tout exploité, ce qui les rends tous totalement plats, sans saveur et anecdotiques. Ils ne sont là que pour remplir un rôle : le prince/la princesse et ses vassaux. Point.

Et comment décrire le charadesign complètement hors sujet ? Je le rappelle, nous sommes dans un univers fantasy/médieval… et pourtant on se retrouve avec des lolitas à jupettes, des décolletés plongeant garnis de dentelles et de roses, des costumes à base de boules multicolores dignes des aires de jeu Mac do, des lames de rasoirs en guise de barrettes pour un personnage dépressif ou encore des personnages prêts à chasser du Pokémon… Lorsque l’on voit le travail du directeur artistique, Mika Pikazo, on comprend vite d’où vient le problème : Cet artiste ne dessine que des jeunes filles en petites tenues le tout dans des couleurs flashy. En soi, pourquoi pas, chacun son style, mais ce genre de design aurait plus sa place dans un jeu « Atelier » ou « Genshin impact », que dans un Fire emblem !

Alors, vous me direz que nous avons toujours eu des personnages jeunes ou sexy dans les fire emblem, ce n’est pas nouveau. Néanmoins, ils n’étaient que quelques-uns sur une trentaine et, surtout, leur histoire était riche, profonde et leur donnait une importance autre que « regardez ses gros seins ! ».

De plus, la majorité des personnages d’Engage sont mineurs, ou à la limite de l’être et ont, de toute façon, l’apparence de gamins de 15 ans (parfois avec des poitrines disproportionnées...) ! Cela pouvait passer dans Awakening et Fates (et encore, c’était déjà limite !) car le personnage incarné par le joueur était sans âge et dans three houses car ils grandissent tous de 5 ans au cours du jeu, les rendant tous majeurs. Mais là… nous avons la possibilité de « romancer » des gamins de 16, 14 ou même 10/11 ans ! Et le tout avec un héros/héroïne qui, on le sait, est âgé de plus de 1000 ans !

Et les romances, parlons-en ! Elles ne sont possibles qu’à la toute fin du jeu, ça, c’est normal, mais j’ai l’impression horrible que les développeurs avaient une flemme monstre pour ce qui est des dialogues de soutien et de la cohérence des romances ! Vous pouvez donc romancer qui vous voulez, quelque soit son genre, son âge… ou même votre lien de parenté ! (oui, je sais, dans Fates aussi, mais, mise à part votre cousine, (ce qui est déjà bien limite) vous n’aviez aucun liens du sang avec les autres personnages). Et oubliez les prologues qui changent en fonction des soutien entre vos alliés. Dans ce Fire emblem, chaque personnage à son prologue, qui ne changera que si vous le romancez… c’est réellement très pauvre et bâclé.

Pour ce qui est du personnage principal, je n’ai joué que la version féminine et j’avoue ne pas avoir le courage de refaire le jeu pour voir la différence. Ce que je peux dire de cette version d’Alear femme, son look de pepsi/switch mis à part, c’est qu’elle est affreusement niaise. Elle suit l’histoire sans réfléchir et fais bêtement ce que l’on attend d’elle, sans jamais faire montre d’un minimum de caractère… Sans compter que, étant un être divin, tous les personnages de votre armée vous vénère telle une déesse, y compris ceux qui vous ont rejoint après avoir tenté de vous tuer/torturer à plusieurs reprises… logique… C’est insupportable !

Au final, les seuls personnages qui valent la peine, ce sont ceux des anciens Fire emblem… qui m’ont donné envie de reprendre ma vieille GBA.

En avant pour Sacred Stone !


En soi, le gameplay des combats n’est pas forcément mauvais. Il reprend pas mal de mécanique, plus classique, des premiers Fire emblem, ce qui est appréciable. Néanmoins, ils ont omis de mettre la mécanique des duos des trois derniers opus, ce que j’ai trouvé dommage.

Le système propre à Engage, les fusions, est une belle réussite et n’est pas sans me rappeler le gameplay de tales of Zesteria. Grâce aux emblèmes (les personnages des anciens Fire emblem), il est possible d’avoir un mage se battant à l’épée avec des attaques dévastatrices ou encore un guerrier pouvant soutenir ses alliés avec du soin. Cela donne une tout autre dimension aux stratégies employées sans pour autant rendre les combats trop faciles.

Le système de mappemonde est également un bon point, selon moi et rappelle le sublime « Sacred Stone » sur GBA. Il permet de revenir en arrière et de farmer les combats pour accumuler expériences et ressources. c’est également sur cette mappemonde que l’on retrouve les missions annexes, la plupart ayant directement un rapport avec les emblèmes. Ce retour en arrière, le temps d’un combat, comblera de joie les nostalgiques dans mon genre, même si le retour dans le monde des Lolis n’en sera que plus dur, ces petites pauses au cœur des anciens Fire emblem sont revigorantes.

Voilà pour les bons points… passons au reste, autrement dit, le contenu annexe de la base. Pour ceux qui connaissent la licence, vous le savez, depuis Awakening, il est possible de retourner à notre base entre chaque combat. Cette petite pause nous permet, entre autres choses, de vérifier nos équipements, forger de nouvelles armes, vendre, acheter, et faire quelques activités nous permettant d’améliorer les soutiens de nos personnages. Cette mécanique a donc été reprise pour Engage. Pour le coup, l’idée de la cité volante pouvant être rejointe grâce au pouvoir du dragon divin n’était pas une mauvaise idée. Là où cela se gâte, c’est au niveau des « activités ». Vous aurez donc le choix entre :

- Astiquer vos anneaux (avec des bruits parfaitement inappropriés de la part de nos personnages préférés… je vous jure, ne faites pas ça en fermant les yeux…) ;

- Créer de nouveaux anneaux (Via un système de Gatcha affreux et coûteux en ressources qui n’est pas sans rappeler les jeux mobiles… ridicule. )

- Aller dormir (Pour entendre l’un de vos alliés rentrer subrepticement dans votre chambre, vous regarder dormir puis vous réveiller suavement… l’enfer!) ;

- Manger (Pour cette partie, ça va, c’est comme dans les anciens. Manger monte les soutiens et vous donnes des bonus pour les prochaines batailles) ;

- S’entraîner (SEULEMENT 3 fois après chaque combat… et vous ne pouvez pas choisir les duos!) ;

- Monter les liens avec les emblèmes (très coûteux en ressources et l’animation des combats est longues et totalement inutiles !) ;

- Acheter/Vendre/Forger/Changer de tenue (Des tenues très moche en plus d’êtres inutiles et coûteuses en ressources – oui, je me répète),

- Caresser et nourrir la mascotte (Affreusement long et malaisant… je n’ai, à ce jour, pas compris l’intérêt de cette bestiole… à part les 200 de ressources qu’elle nous donne à chaque fois…) ;

- Faire du sport (ce qui vous donne à peine deux points de plus sur une stat pour seulement le combat à venir… extrêmement long pour rien…) ;

- Faire des exercices de vol à dos de Wyverns (Ce qui vous donne des objets… mais c’est affreusement long, ennuyeux et répétitif) ;

- Pêcher (Comme beaucoup de jeu japonais et, pour le coup, j’ai trouvé le système de pêche assez bien fait) ;

- Gérer les animaux de votre mini ferme (Adopter les animaux après une bataille puis choisir lequel faire sortir pour ramasser des ressources. Ça s’arrête là...)

- Ramasser les ressources qui apparaissent dans la base (Fruits, légumes, viandes, cadeaux ou encore… crottin??!) ;

- Pleins d’autres choses que je n’ai pas compris ou qui, juste, ne fonctionnaient pas comme tout l’aspect multi ou l’amélioration des armes des emblèmes.

C’est un peu bête car, la ferme et le vol de wyverns auraient pu aider à améliorer les unités cavalières par exemple ! Mais non, rien de tout ça. C’est n’est finalement qu’une perte de temps, souvent avec des scènes et/ou dialogues vraiment malsains.

Oh oui, astique mon gros anneau 💗


Jusque-là, Fire emblem ne m’avait jamais déçu et, j’ai essayé de toutes mes forces d’apprécier cet opus, vraiment. Je me suis accrochée jusqu’au bout ! Comme dit plus haut, c’est une licence chère à mon cœur, avec laquelle j’ai grandi et je ne pouvais pas croire que j’allais un jour ne pas aimer un Fire emblem. J’espère sincèrement que cet opus n’était là que pour marquer le coup pour les nostalgiques, comme un jeu anniversaire, et que cela ne donnera pas le ton pour la suite de la licence. Pitié, Nintendo, rendez-nous les Fire emblem riche, profond, avec des personnages attachants et des histoires qui nous prennent aux tripes ! Three housses avait pourtant l’air de repartir dans ce sens ! Que s’est-il passé ?

Plus rien n’a de sens !


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5 points positifs :
- Le système d’engage
- la mappemonde
- La construction de l’équipe
- Les quêtes des emblèmes
- Les personnages des anciens Fire emblem

5 points négatifs :
- Le charadesign
- La base et son contenu annexe
- Le système gacha
- L’histoire
- Les personnages


Gifs = Fire emblem engage ; Fire emblem Heroes ; Fire emblem engage ;