samedi 29 juin 2019

Hope


Hope, une jeune mère célibataire, cumule deux emplois afin de subvenir aux besoins de sa famille. Malgré cet aléa, la jeune femme mène une vie tranquille jusqu’au jour où des évènements inattendus viennent perturber son quotidien.

Qui est le mystérieux inconnu qui lui fait livrer de somptueux cadeaux ? Et surtout, qui se cache derrière la photo angoissante qu'elle reçoit, d’elle et de sa fille ?

Entre intrigue, humour et romance... L’amour finira-t-il par trouver son chemin dans la vie de Hope ?

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Hope n’est pas le type de roman que je lis d’habitude. Je suis plus portée sur la fantasy, le fantastique ou encore la science fiction. Bref, l’imaginaire. Malgré cela, je me suis laissé emporter par cette lecture, si bien que j’ai presque fait une nuit blanche afin de le finir !
Autant vous dire que j’étais fraîche le lendemain matin…

Nous suivons donc l’histoire de Hope, mère célibataire au passif compliqué et jonglant entre deux emplois et sa fille. Autant dire qu’il n’est pas facile d’avoir un vie privée avec tout cela ! Sa vie n’était déjà pas simple, mais vint s’ajouter à cela un mystérieux bienfaiteur la couvrant de cadeaux ainsi qu’un maître chanteur.
La construction du roman est aussi assez original. Entre la narration de Hope, se glissent parfois des petits flash back retraçant son parcours difficile. D’abord un peu décontenancé par ce style dont je n’ai pas l’habitude, je me suis finalement accoutumé et ai remis les éléments dans l’ordre. Ces flashback sont essentiels et nous apprennent la passé de l’héroïne, et grâce à cela, il est plus facile de la comprendre.
L’histoire se déroule donc du point de vue de Hope et uniquement de son point de vue. Nous vivons avec elle ces intrigues et tentons de comprendre. Qui ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? J’avoue m’être totalement fait happer par ces questions et… m’être totalement trompé quand à l’identité du maître chanteur ! L’auteur arrive avec brio à nous donner plusieurs pistes afin de nous tromper et de nous surprendre à la toute fin !
Surprise !

Hope est une héroïne de romance comme on en voit peu : Forte, courageuse, sensible et se battant comme une lionne pour sa fille. Bien sûr, parfois, elle se laisse aller à ses sentiments, à son envie d’être aimée. C’est, selon moi, sa seule faiblesse.
Elle est la mère de la plus adorable et parfaite des petites filles. Sans rire, Lilas est la fillette que tous les parents rêve d’avoir ! c’est un bonheur de la lire !
Les collègues de Hope sont, eux, assez diversifiés mais tous intéressants (hormis, peut être, les pouf du bar… mais elles ne sont pas très présentes). Ils soutiennent tous Hope, à leur manière, et elle le leur rends au centuple.
D’autres personnages l’aident également, comme Charlie, Mme Rossignol, Mathieu ou encore M. le livreur. Tous des personnes adorables. Si plus de gens comme cela existaient, il ferait bon vivre sur terre !
Bien entendu, Hope a réussit à s’en sortir par ses propres moyens, et en travaillant dur, mais sans toutes ces personnes qui l’entourent, elle n’aurait peut être pas eu autant de force. Ils la soutiennent tout en ayant eux mêmes leurs blessures qu’elle les aide à surmonter. C’est en cela que ce roman est bien, il dépeint des personnages et leur relation de manière réaliste. Car oui, il existe des gens comme cela. Ils sont rares, mais ils sont là !
Venons-en donc à la romance, le fabuleux et parfait Adrian, un digne descendant de la lignée des M. Grey et Edward… parfait, dangereux, contrôlant tout… Sauf qu’en face, il n’a pas de nunuche amourachée mais une Hope ! Et même si elle se laisse aller parfois contre son corps d’adonis, elle n’en garde pas moins la tête sur les épaule et protégera toujours sa fille, envers et contre tout !
Pas touche à son bébé !

En bref, Hope est un roman, certes court, mais qui vaut la peine d’être découvert. Vous passerez un bon moment en le lisant. Je ne peux pas réellement plus développer ma critique, de peur de vous spoiler toute l’intrigue. Je vous invite donc à en découvrir plus par vous même.
Lu et approuvé !

Gifs = le cœur à ses raisons ; chasseur de trolls;la petite sirène 2; Xéna la guerrière.

lundi 24 juin 2019

Horizon zero dawn



Dans un monde ouvert post-apocalyptique vibrant et luxuriant, de colossales créatures mécaniques parcourent des terres qu'elles ont arrachées aux mains de l'humanité. Vous incarnez Aloy, une chasseuse habile qui compte sur sa vitesse, sa ruse et son agilité pour rester en vie et découvrir sa destinée.


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Il m’a fallut longtemps avant de me mettre à Horizon Zero Dawn. Déjà, parce que je suis pauvre et qu’un jeu, ça coûte cher, ensuite parce qu’il était tellement encensé, adulé, par la critique comme par les joueurs que, sincèrement, cela ne me donnait pas envie. Oui, je sais, c’est assez bizarre comme réaction mais j’ai le même problème avec Final fantasy VII et The witcher III (il va falloir que je fasse ce dernier un jour… peut être… ).
Bref, quand les gens autour de moi me crient, me hurlent, qu’un jeux vidéos est la 7ème merveille du monde, sans défaut, et que je suis OBLIGÉ d’aimer… ça me bloque et j’ai tendance à ne plus voir les qualités et ne me focaliser que sur les défauts… c’est ce qui m’est arrivé avec final fantasy VII d’ailleurs… (j’attends le remake pour revoir mon opinion).
En ce qui concerne Horizon Zero Dawn… mon avis est mitigé en réalité. Je le trouve agréable, sympas mais, avec quand même pas mal de défauts qui gâchent un peu le reste.
Rangez moi cet arc ! Je vais m’expliquer !

Commençons par les bons points.
La musique, tout d’abord, et l’ambiance sonore en générale qui sait rester discrète tout en étant parfois épique, parfois émouvante. Elle est juste là où il faut, quand il faut, avec le niveau sonore qu’il faut. Rien à redire de ce côté là.
Les graphismes sont époustouflants. Il n’y a pas d’autres mots. On en prends pleins les yeux à chaque nouvelles zones. Même un désert est sublimé dans ce jeu, c’est dire ! J’ai tendance à ne pas me focaliser sur les graphismes mais il faut avouer que, là, c’est juste extrêmement agréable et totalement immersif. Nous sommes DANS le jeu. Nous vivons la chasse et les évènements en même temps que l’héroïne.
Les personnages sont aussi très bien fait, les mouvements des cheveux et des vêtements sont incroyables et, si je veux être tatillonne, je ne parlerais que des expressions faciales. L’héroïne mise à part, les visages ont tendance à avoir des mouvements assez robotiques, finalement. Entre le réalisme et l’automate, ce qui rend parfois mal à l’aise. Néanmoins, les personnages secondaires sont tellement… secondaires... que cela n’a que peu d’importance.
c'est quoi ces spasmes sur les joues ?

L'histoire, voila un point qui m’as beaucoup gêné. Au départ, tout vas bien, c’est basique mais compréhensible, ça se suit bien, on comprend ce qu’il se passe. Puis, tout part en cacahuète ! Ce n’est pas que cela devienne incompréhensible, ni inintéressant ! Non, le soucis c’est que l’histoire principale est… horriblement vide ! Si l’on ne fais pas de quête secondaires (dont je parle plus bas) alors on rate 80 % du background ! C’est réellement dommage de passer à côté de cela. J’aurai préféré beaucoup plus de scène scénarisée pour nous expliquer le monde d’avant et celui de maintenant. Voir le monde changer peu à peu, après avoir découvert des choses aussi énorme que l’origine des machines ! Mais non, cela ne fait partie que des quêtes secondaires, comme si les habitants de ce monde s’en fichaient totalement et se laissaient vivre sans chercher à évoluer. La fin nous promet une suite qui, je l’espère, retravaillera ce point.
C’est donc en faisant des quêtes annexes que nous découvrons cela mais, encore une fois, presque rien n’est scénarisé. Le contenue annexe se résume à aller chercher des panoramas via l’ordinateur sur la tempe de l’héroïne, ou encore de vieux mugs, de petites idoles ou de faire des chasses. Et en faisant cela, on peu lire le background. Seulement le lire. En revanche, il est vrai que ces recherches sont de bonnes raisons de parcourir les décors sublimes du jeu.
La seule intrigue scénarisée et celle de l’héroïne et de sa mère. Alors, certes, c’est important car tout part de là, mais même les révélations énormes qui y sont faites n’ont aucune incidence sur le reste ! C’est comme s’il y avait deux réalitées différentes.
Le monde d’Horizon Zero Dawn en mode « rien à faire »

L’héroïne, Aloy, porte clairement le jeu à elle seule. C’est assez dommage car beaucoup de personnages secondaires auraient mérité d’être plus développé mais ils ne sont là que pour remplir une fonction, faire avancer l’histoire ou donner des quêtes.
Aloy, donc, est forte, courageuse, un brin espiègle et insolente, juste ce qu’il faut pour donner des scènes et des dialogues assez drôle et pour la rendre attachante. Elle est curieuse de tout et, de mon point de vue, ce monde post apocalyptique mériterait plus d’Aloy pour se bouger les fesses !
Sa relation avec son père adoptif est également très touchante mais c’est là, la seule relation intéressante du jeu. En effet, Aloy se lie d’amitié avec quelques personnages secondaires au fil du jeu mais ceux-ci sont tellement effacé et leur relation va tellement vite qu’elle sonne totalement creux ! Je pense notamment à Erend, avec qui elle discute rapidement durant la fête d’initiation au début du jeu puis, quand elle le revoit dans la capital, ce sont les meilleurs amis du monde ! Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?
Ou encore à cet autre personnage dont je tairait le nom pour éviter tout spoil. Je vous le résume : cet homme, fou amoureux d’une femme portée disparut (mais pas morte ! Juste disparut !) fais lourdement la cours à Aloy et lui demande même de l’épouser ! Alors que celle qu’il aime (sois disant) est encore aux prise avec des bandits ! C’est juste… What the fuck !?
À la limite, j’aurais préférer voir Aloy parcourir ce monde en rendant quelques services sans jamais se lier à personne.
Seul au monde !

le gameplay, voila le sujet qui me fâche le plus et qui m’a longuement fait hésiter avant d’acheter le jeu. Le système d’équipement et de craft est assez simple et assez intuitif donc de ce côté là, rien à redire, en revanche, le mode combat… Je n’ai rien contre les TPS en général. Je suis une grande fan de Mass effect par exemple. Mais là… viser à la manette ! La manette ! Alors, certes, certaines personnes y arrive sans problème, mais moi… non… impossible ! Je mets une heure à réussir à placer ma flèche et pendant ce temps, la grosse et vilaine machine m’a déjà retiré la moitié de ma vie, si bien que je finissais toujours par attaquer à la lance, en courant et en esquivant le plus possible en serrant les fesses ! Je ne vous parle même pas des cibles volantes que je passais une heure à viser et qui, en prime sont des sacs à pv ! Si au moins il y avait une compétence pour pouvoir se camoufler après un avoir porté un coup pour faire tout le jeu en furtif… mais non ! Une fois que vous avez taper, impossible de vous dissimuler quelques part ! Les machines vous retrouvent automatiquement !
De plus, la difficultés est assez inégale. Suivant les machines que l’ont à en face de nous (et surtout à l’environnement) préparez vous à ragez pas mal !
Personnellement, mes combats contre les boss ressemblaient à une parodie futuriste de bip bip et vil coyote ! Mais ça, c’est aussi parce que je ne suis pas douée…
Niéééé ! Bip bip ! Schroutch !

Pour conclure, je dirais que j’ai vécu une très belle expérience avec ce jeu mais qu’il est loin d’être parfait comme j’ai pu l’entendre si souvent. Il a de grosses lacunes, notamment au niveau scénaristique (je parle de la manière de raconter l’histoire, car le scénario en lui même est énorme et mérite plus!) et relationnel entre les personnages. Dans un monde comme celui d’Horizon, j’aurai adoré voir un système de choix à la bioware, mais également voir le monde évoluer, voir les matriarches et la tribus d’Aloy s’ouvrirent, etc. En bref, voir des conséquences aux évènements qui se déroules tout au long du jeu. À voir s’ils nous font une suite, vu le succès du jeu, c’est à prévoir. Et par pitié ! Sortez le aussi sur pc !
S’il vous plaiiiiiiiiiiiiiit

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5 points positifs : 
- Les graphismes 
- Aloy 
- L’univers 
- Le bestiaire 
- Le système d’équipement et de craft 








5 points négatifs : 
- TPS à la manette ! 
- Difficultés de certains boss 
- Personnages secondaires oubliables. 
- Le background uniquement en quêtes annexes. 
- Les relations bien trop rapides et sans profondeurs



Gifs tirés du jeux vidéos.
#horizonzerodawn #aloy #horizon #horizonaloy 

Mansfield Park



Fanny Price souffre d'une disgrâce majeure : elle est pauvre. Elle n'est en outre ni jolie ni brillante, mais timide et effacée. Recueillie par charité à Mansfield Park, la splendide demeure de sir Thomas Bertram, Fanny y est négligée, voire maltraitée. Mais elle va effectuer une ascension inattendue. Et cette évolution semble reposer sur ses seuls mérites, sa rigueur, son jugement infaillible, son indépendance d'esprit.

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Lorsque je me suis lancée dans la lecture de Mansfield park, j’étais pleine d’espoir. Je m’attendais à un roman à la hauteur d’Orgueil et Préjugés. Quel ne fut pas ma déception, alors, en lisant les premières lignes. Néanmoins, je n’ai pas détesté ce roman pour autant. Beaucoup d’éléments sont agréable mais, ce que je retiendrais principalement de ma lecture, est la longueur assommante de certains passages.
Il faut garder les yeux ouverts…

Contrairement à mes autres chroniques, je commencerai par vous présenter les personnages car, il s’agit là d’une grande famille ainsi que leur entourage. Et cela fait beaucoup de mondes !
Nous suivons la famille de Sir Thomas Bertram, un homme sévère mais juste. Il épousa une femme de petite famille, qui devint donc Lady Bertram. De cette union naquit quatre enfants :
- L’aîné, Tom, qui passe son temps en ville à boire et jouer, oubliant son rang.
- Le second fils, Edmund, étudiant pour devenir pasteur et qui est la représentation même de la moral mais qui est également un peu naïf et reculé face à son frère charismatique.
- Vint ensuite Maria, jeune fiancée de Lord Rushworth qui ne pense qu’à l’argent et aux plaisirs de la haute société.
- et pour finir, Julia, qui tente, tant bien que mal, de suivre l’exemple de sa sœur, tout en restant l’éternelle seconde.
Occupant sans cesse et sans honte la demeure de sa sœur, la tante Norris – épouse du pasteur Norris, de Mansfield park et femme sans enfants – gère le domaine de Lady Bertram comme s’il était le sien.
Nous avons donc Lady Bertram, sœur de tante Norris, qui possède également une troisième sœur, Mme Price, qui fit un pauvre mariage.
Elle épousa en effet un lieutenant de la marine, M. Price et, des trois sœurs, elle est la plus pauvre, financièrement parlant. Ensemble, ils eurent pas moins de dix enfants !
- L’aîné, William, est un charmant jeune homme, suivant les traces de son père dans la marine et étant très proche de sa sœur Fanny.
- Fanny, l’héroïne de cette histoire, est une jeune femme intègre, gentille et serviable. Contrairement au reste de sa fratrie, elle fut élevée par la famille de sa tante Bertram. Elle a grandit en entendant sa tante Norris la traiter sans cesse d’inférieure et en étant reléguée au rang de protégée devant montrer reconnaissance et discrétion en toute chose. Pas évident de se forger un solide caractère avec tout cela ! Pourtant, derrière sa douceur et sa soumission, fanny possède la force de défendre ses convictions, calmement, doucement, mais sans plier.
- Vint ensuite John et Richard, que l’on ne voit pas. Ils ont chacun fait leur vie ailleurs et sont cité une seule fois dans le roman.
- Susan, elle, est une jeune femme ayant vécu dans la pauvreté et la « vulgarité » mais qui pourtant, comme Fanny, aspire à plus de calme et de respectabilité dans sa vie. C’est un personnage intéressant quoique trop peu visible.
Et pour finir, les petites derniers, Mary, Sam, Tom, Charles et Betsey, qui se trouvent être de véritable petits monstres, mal élevés, bruyants et capricieux.
Voilà donc toute la famille de ces trois sœurs, liés par Fanny qui passera donc – à l’âge de dix ans – de la famille Price, à la famille Bertram. Vous avez réussit à suivre jusque là ? Car voila le moment de vous présenter leur entourage !
J’ai mal à la tête...

À la mort du pasteur Norris (au tout début de l’histoire), le Dr Grant et sa femme vinrent occuper le bénéfice de la paroisse de Mansfild park. Avec eux vinrent la sœur de Mme Grant, Mary Crawford, et son frère, Henry Crawford.
Henry est un homme libertin, arrogant, riche et orgueilleux. Malgré tout, il est aussi un incroyable charmeur qui arrive sans difficulté à tromper son entourage. Il aime les défis, le jeu et le scandale plus que tout autre chose au monde.
Sa sœur Mary n’est pas mieux, si ce n’est qu’elle ne collectionne pas les amants. Elle joue de ses charmes pour appâter le pauvre Edmund, en espérant toutefois qu’il oublie sa voie ecclésiastique pour un post plus prestigieux et une rente plus importante. L’argent et le statut l’emportant sur tout le reste.
Seule Fanny voit claire dans leur jeu. Malheureusement, telle la célèbre Cassandre de la Grèce antique, personne ne la croit et elle passe souvent pour une ingrate et une médisante.
Pour finir (promis, après, j’arrête). M. Rushworth, comme dit plus haut, il est le fiancé de Maria. C’est un homme riche, très naïf et qui fait preuve d’une grande gentillesse. Il est souvent maladroit et ridicule dans sa manière de vouloir attirer l’attention mais sait aussi se montrer dur lorsque les gens profite trop de lui. En toute honnêteté, j’ai eu beaucoup de peine pour lui, tout au long du roman...
Que les Crawford le laisse un peu tranquille

Venons-en à l’histoire ! Vous vous en doutez, avec autant de personnages, il arrive que le lecteur ai du mal à suivre, d’où mon petit récapitulatif.
L’intrigue se passe principalement à Mansfield park (d’où le nom) – mais également à Portsmouth, ville natale de Fanny, lors de la dernière partie – et débute par l’arrivée dans le voisinage de M. et Mme Grant ainsi que des Crawford.
Le roman possède quelques évènements clés à l’intrigue – comme la pièce de théâtre ou bien le retour de Fanny à Porsmouth – mais les passages entre ceux-ci sont très souvent longs et indigestes.
Ainsi, les protagonistes passent plusieurs chapitres à se promener en parlant des jardins et en se moquant des uns, et des autres. Je ne doute pas que cela puisse en intéresser certains – dans la mesure où l’on suit le quotidien de familles bourgeoises, typique du XIXème siècle – mais, personnellement, j’ai trouvé ces textes incroyablement insipides, répétitifs et soporifiques.
Le fond légèrement politique, traitant de la colonisation et de l’esclavage dans les champs de coton m’a plus intéressé, bien que trop peu présent à mon goût. Mais j’imagine sans mal qu’il fut difficile pour Jane Austen de se prononcer plus sur ce sujet, alors qu’il était encore d’actualité pour ses contemporains.
Comme tous les romans de Jane Austen, il s’agit, principalement, d’une romance et là, les intrigues sont plus qu’intéressantes. Entre les Crawford qui s’émissent si facilement dans la famille Bertram, aussi bien physiquement que dans le cœur de certains, mais aussi Fanny, éperdument amoureuse de son cousin Edmund depuis son enfance et qui, malheureusement, n’est considérée par celui-ci que comme une petite sœur. Fanny qui, comme dit plus haut, regarde tous les évènements s’enchaîner avec un regard totalement objectif et juste, alors que ceux qu’elle aime plus que tout, ceux qui l’ont élevé et aimé, se font avoir encore et encore. Et elle, impuissante, ne peut que tenter d’amoindrir les dégâts de par sa présence et sa douceur.
Le personnage de Fanny est très réussit mais ceux qui l’entourent, je pense notamment à cette chère Mme Norris, mériteraient de grosses claques ! Fort heureusement, la méchanceté sera punit, ce qui nous laisse avec une happy end qui, après une quarantaine de chapitre de torture mentale, de manipulation et de rabaissement, est un véritable soulagement !
On souffle enfin !

Pour conclure, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce roman. Certains passages lourds et inutiles m’ont donné envie de fermer le livre plus d’une fois, néanmoins, la curiosité et l’attachement que j’avais pour certains protagonistes m’ont fait tenir bon et je ne le regrette pas. Ce n’est, pour ma part, pas mon roman préféré de Jane Austen mais il mérite tout de même d’être lus.
Faites un bout de chemin avec Fanny.

Gifs = Mansfield park – films de 1999 et 2007